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Zoos, Cirques, Parcs




Régulièrement on me demande ce que je pense de telles institutions.

Même si la réponse m'est évidente, il me semble nécessaire d'en parler: Je suis contre l'exploitation animale donc évidemment ce sont des lieux que je prends soins d'éviter.


Pour les cirques, cela commence à se savoir, ce sont des institutions qui "aiment" leurs animaux, d'une manière plutôt brutale néanmoins. Les animaux n'ont pas d'espace car restent en cage la plus grande partie de l'année sur les routes, ni de conditions de vie à la hauteur de leurs besoins naturels et sont contraints à des numéros contre-nature. Jamais on ne verrait un lion ou un tigre sauter dans un cercle de feu, tout comme un éléphant ne s’assoit pas en temps normal sur son arrière-train. Quels qu'ils soient, ils sont contraints par la force et la peur à exécuter les numéros. Les dresseurs ont toujours un fouet ou un ankus à portée de main quand ils les côtoient et pour cause, à la moindre erreur ou inattention de sa part, l'animal en profitera pour lui déverser ses années de frustrations, colères et autres maltraitances. Malheureusement, il serait ensuite lourdement puni pour avoir oser sortir du rang. Pour certains individus, cela signe leur arrêt de mort, ni plus ni moins, la vengeance humaine ne leur fait pas de cadeau. La seule fois où j'ai visité la ménagerie d'un cirque, cela a servi à fournir de la contenance pour une plainte portée en justice contre le cirque en question.

Concernant les parcs aquatiques style Marineland, soyons honnêtes, aucun discours ne sera aussi riche que de visualiser le film Black Fish, qui raconte l'histoire vraie de l'orque Tilikum. (note: Tilikum est décédé quelques mois seulement après la rédaction de cet article, en 2017, en captivité sans avoir retrouvé sa liberté... la captivité tue!) Il est facile de constater les priorités d'un parc qui a un parking plus grand que le bassin de ces animaux qui dominent en moyenne un territoire d'environ 1000km et peuvent parcourir 160km en une seule journée et descendre jusqu'à plus de 3000m de fond. Les confiner dans de petits bassins relève clairement de la maltraitance. Il est de plus en plus courant également que les mères dauphins captives (souvent issues d'un carnage à Taïji pour sélectionner les dauphins les plus dociles) tuent leur bébé pour leur éviter une vie de misère à venir.

Les zoos bénéficient encore un peu d'une belle image, pourtant, tout finissant par se savoir, les scandales affluent de plus en plus. Notamment ceux concernant ce qui se passe après les naissances... Hé oui, c'est beau les naissances et surtout ça fait de la pub pour le zoo en question (et donc du fric!) mais généralement les enclos ne sont pas de taille à accueillir à moyen ni à long terme ces individus une fois la taille adulte acquise. Alors quoi? En théorie, ces individus sont donc transférés vers d'autres zoos sous prétexte de génétique, pour éviter les consanguinités. Nous le savons, en théorie tout va bien, le hic c'est la pratique, ce qui se passe en vrai, et là, c'est moins classe, vraiment. Les zoos récupèrent bien souvent les animaux de cirques mis à la retraite (pour les cirques, rentabilité oblige), quand aux échanges, ils ne sont pas si nombreux que cela, au contraire! Tant est si bien que la solution dans ce cas est de "supprimer" les jeunes lorsque l'attrait des visiteurs pour les nouveaux-nés est passé. (source: Radio 2 West-Vlaanderen / Après l'affaire révélée à Planckendael en 2015, Bellewaerde avoue également que cette pratique "d'euthanasie" d'animaux sains a bien lieu. Depuis le scandale du zoo de Copenhague en 2014, on sait maintenant que 7500 animaux sont abattus chaque année dans les zoos d'Europe.) Quand bien même certains zoos ne pratiquent pas l'euthanasie, un ours polaire n'a rien à faire dans un climat continental puisqu'il souffre de la chaleur dès 20°C. Un éléphant parcourt en moyenne 70km par jour en pleine nature et se déplace en troupeau. Les flamants roses volent par étapes de plusieurs centaines de kilomètres en milieu sauvage. Au zoo, les animaux nocturnes sont nourris le jour... il y a un cumul d'inepties! Rares sont les espèces animales dont leurs besoins naturels sont respectés, et ceux malgré tout l'amour que peut leur témoigner les soigneurs de bonne foi.

Alors évidemment, ces milieux pourraient être des portes d'entrée, un moyen de me faire connaître, sous couvert hypocrite de propager le bien-être animalier (dans des lieux qui pourtant ne s'en soucient guère) mais entre fric et éthique, j'ai choisi.


(photo Denis Doukhan)

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